En impression 3D, rien n’est plus frustrant que de voir une pièce se casser entre les doigts ou de constater qu’elle n’a pas la solidité espérée une fois sortie de l’imprimante. Si vous vous posez la question « Pourquoi mes impressions sont-elles fragiles et se cassent facilement ? », plusieurs pistes peuvent expliquer ce problème, souvent cumulatives. En les identifiant, vous pourrez rapidement améliorer la robustesse de vos créations.
1. Mauvais réglages d’impression
L’un des premiers coupables est souvent lié aux paramètres d’impression. Une température de buse trop basse peut entraîner une mauvaise fusion des couches, rendant l’objet plus fragile. À l’inverse, une température trop élevée peut dégrader le filament. L’épaisseur des parois, le taux de remplissage (infill), ou encore la vitesse d’impression ont également un impact direct sur la solidité d’une pièce. Une paroi trop fine ou un remplissage à 10 % suffiront rarement à créer une pièce durable.
2. Mauvais choix de matériau
Chaque filament a ses propriétés : le PLA est facile à imprimer mais plus cassant que le PETG ou l’ABS, qui sont plus résistants aux chocs. Il est donc crucial d’adapter le choix du matériau à l’usage de la pièce imprimée. Une pièce esthétique n’aura pas les mêmes exigences qu’une pièce fonctionnelle ou mécanique.
3. Qualité du filament utilisé
La qualité du filament est une cause majeure souvent sous-estimée. Un filament de mauvaise qualité peut contenir des impuretés, des bulles ou une régularité de diamètre imparfaite, ce qui compromet directement la solidité des impressions. Il est donc vivement recommandé d’utiliser des marques réputées telles que Optimus ou Sakata3D, reconnues pour la constance de leurs produits, la pureté des matières premières utilisées, et la précision de fabrication. Un filament de qualité supérieure permet non seulement une meilleure adhésion inter-couches, mais évite aussi les défauts internes invisibles à l’œil nu.
4. Un exemple concret : une entreprise à Bordeaux
Une entreprise située près de Bordeaux, spécialisée dans la fabrication de pièces techniques par impression 3D, a récemment fait un choix stratégique en abandonnant les filaments bas de gamme au profit de Sakata3D. Résultat : une nette diminution du taux d’échec à l’impression, des pièces plus fiables, et une division par trois de la quantité de déchets produits. Grâce à cette transition, l’entreprise a pu décupler sa capacité de production sans augmenter son nombre de machines. Ce changement de fournisseur a été un véritable tournant dans leur chaîne de production, prouvant qu’un bon filament n’est pas une dépense, mais un investissement rentable.
5. Conditions de stockage du filament
Un filament mal stocké (humidité, poussière) perd rapidement ses propriétés mécaniques. L’ABS, le PETG et même le PLA absorbent l’humidité de l’air, ce qui affaiblit leur structure à l’impression. Il est essentiel de conserver les bobines dans des sacs hermétiques avec des sachets déshydratants.
Pour éviter les impressions fragiles, il faut un juste équilibre entre bons réglages, bon matériau, conditions de stockage optimales et, surtout, un filament de qualité. Miser sur des marques fiables comme Optimus ou Sakata3D, c’est garantir des impressions solides, durables, et dignes de confiance.